Quelques éléments de base:

 

Il est important là encore, de commencer par consulter un médecin.

 

Celui ci pourra écarter la présence d'un obstacle douloureux ( cicatrice d'épisiotomie sensible après accouchement...).

 

Il pourra également diagnostiquer une pathologie traitable ( mycose...), sécheresse vaginale...

 

Il existe plusieurs traitements médicamenteux: les anesthésiques locaux, l'oestrogénothérapie vulvo-vaginale, les lubrifiants, les dermocorticoïdes, traitements contre les champignons...

• L'aide d'un professionnel est toujours utile.

• Une psychothérapie peut , être intéressante....si vous en ressentez le besoin.

• Un travail avec un sexologue, également.

 J'ai observé que même si je retrouvais souvent  chez mes patientes un "terrain" de sensibilité importante ( tendance au stress, anxiété..), je n'observais pas plus de difficultés psychiques que dans le reste de la population.

 

Par ailleurs, les études n'ont pas montré une plus grande présence de victimes de brutalités sexuelles chez les femmes atteintes de ces problèmes.

 

Il faut donc s'occuper de deux éléments souvent délaissées et qui, je pense, entravent la guérison:

 

Le conditionnement et l'anxiété ( ou le stress )...

 

Assez rapidement, la femme souffrant de dyspareunie risque de se retrouver conditionnée à la douleur.

 

Tout rapport sexuel avec pénétration sera synonyme de souffrance pour son esprit...Avant même qu'il ait lieu...

 

Rappelez vous le cercle vicieux:

 

Douleur    ==>    Appréhension    ==>    tensions vaginales et manque de lubrification    ==>    douleur    ==>    Appréhension.....

 

Ce cercle peut durer tant qu'il est entretenu...Parfois, pendant des années !...

 

Sans( et c'est la bonne nouvelle) que cela empêche la guérison, une fois le cercle cassé.

 

Il faut donc casser ce conditionnement et diminuer l'appréhension de la pénétration.

• Il ne faut plus que votre cerveau associe pénétration et douleur

 

• • Utiliser systématiquement et longtemps encore après la guérison du lubrifiant.
  • Interrompre la pénétration ou l'exercice en cas de  douleur.
  
  Une pénétration partielle, sans douleur, est un pas vers la guérison.

 

• Insister plus et avoir mal , un pas en arrière.

• Il ne faut plus que votre cerveau associe sexualité et douleur:
• • Continuer à avoir une sexualité seule ou avec votre partenaire ( ou les deux...), à base de caresses si cela est possible.

• Etre plus détendue
• • Encore une fois, n'espérez pas être détendue dans votre vagin si vous êtes tendue dans votre tête...
  
  Vous êtes une femme, pas un vagin..

 

• Pour cela, la relaxation ( cohérence cardiaque, sophrologie, yoga...) est très adaptée.
  

• Casser le réflexe de tension.

 

• • Passer à une sexualité consciente . L'hypnose et la PNL sont très utiles.
  
  En agissant sur les mécanismes inconscients et d'apprentissage, ils peuvent casser ces automatismes néfastes.

• La prise de conscience sexo-corporelle

 

• • Apprentissage de la contraction et détente des différents muscles du bassin.
  
  Mobilisation fluide et consciente des différentes articulations du corps....

 

• Si vous doutez de l'intérêt de cette partie: faites le petit exercice de marcher ou d'écrire en contractant votre périnée, vos fesses et vos abdominaux...
• Observez les répercussions sur le reste de votre corps.
• 
  Les exercices de pénétration progressive et de prise de conscience.
• 
  Tout d'abord, ils sont réalisés avec un puis deux doigts (ou un objet fin et non agressif), puis le doigt du partenaire.
• Ils peuvent aussi être effectués avec un kit de dilatateurs Type Velvi ou Amielle  .
• Ces entrainements permettent de s'habituer progressivement à la pénétration et de se sentir plus confiante le jour ou vous décidez de faire l'amour avec votre compagnon.

• TOUTE PENETRATION DOIT ETRE FAITE AVEC DU LUBRIFIANT SUR LE SEXE DE L'HOMME OU LE VIBROMASSEUR ET SUR LA VULVE.

• Tenir un journal des progrès

 

• • Noter sur un petit carnet chaque petit progrès (vous pouvez commencer par noter la découverte de ce site et la
  meilleure compréhension que vous avez maintenant de vos douleurs...Premier pas vers votre guérison ).
  
  • Notez ensuite toutes les choses positives qui vous arrivent dans la vie et les progrès faits dans le traitement de votre dyspareunie, seule règle: rester toujours positif  il n'y a pas d'échec, que des réussites partielles...).